Investir dans l’immobilier après 60 ans
À chaque âge, avoir la possibilité de réaliser et de mettre en œuvre ses projets est essentiel. Mais quelle période plus que l’arrivée à la retraite est propice à un changement de vie ? Délivré des contraintes professionnelles, nombre de seniors tendent à déménager ou acquérir une résidence secondaire. Pour profiter d’un climat plus agréable, pour se rapprocher de leur famille, pour bénéficier d’un logement accessible, pour se rapprocher d’un centre urbain… Nombre de raisons poussent les seniors à investir dans l’immobilier. Mais emprunter après 60 ans, est-ce si facile ?
L’âge, une contrainte pour emprunter ?
L’arrivée à la retraite constitue une période idéale pour mener à bien de nouveaux projets. Si elle s’accompagne souvent d’une baisse de revenus, elle représente également pour de nombreux seniors des ressources stables, dégagées du risque de chômage. Le prêt du logement occupé est, dans nombre de cas, déjà remboursé et des économies ont été réalisées au fil des ans. Autant de conditions favorables pour la souscription d’un nouvel emprunt immobilier. Pour se voir accorder tel un prêt, les banques exigent toutefois des garanties. Ainsi, des critères tels que le taux d’endettement ou l’apport personnel sont, comme pour n’importe quel demandeur, pris en compte par les organismes de prêt.
L’une des contraintes majeures pour obtenir un prêt lorsque l’on est sexagénaire ou septuagénaire est l’échéance fixée par les organismes prêteurs pour obtenir et rembourser son crédit immobilier. Ainsi, un grand nombre d’établissements financiers fixent à 65 ans l’âge limite pour demander un prêt. Son remboursement devra généralement intervenir avant l’âge de 75 ans. Cependant, avec l’augmentation de l’espérance de vie, cette échéance a tendance à s’étendre jusqu’à 80 ans. Des montants d’apports minimum de 30 % et des durées d’emprunts spécifiques de 10 à 15 ans sont généralement imposées au demandeur. Le principal obstacle pour emprunter après 60 ans reste toutefois la souscription d’une assurance emprunteur.
Garantie indispensable, l’assurance emprunteur permet d’assurer le remboursement du capital emprunté en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité à travailler. Bien que les seniors présentent moins de risques à assurer que les actifs (pas d’incapacité au travail ou de chômage), ils sont tenus de s’acquitter de montants souvent bien plus élevés en raison des potentiels problèmes de santé qui surviennent avec l’avancée en âge. Les assureurs couvrent par ailleurs généralement les prêts immobiliers jusqu’à l’âge de 85 ans, avec des taux toutefois prohibitifs. Afin de contourner ce problème, les lois Lagarde (2010) et Hamon (2014) permettent de souscrire cette assurance hors du système bancaire mais aussi d’en changer dans les douze mois suivants la signature du prêt.
Grâce à la loi de modernisation du système de santé de 2016, les personnes confrontées ou ayant été confrontées à une longue maladie bénéficient de la convention AERAS permettant de s’assurer et d’emprunter avec un risque aggravé de santé. Facilitant l’accès au crédit des plus fragiles, ce dispositif permet également un droit à l’oubli dix ans après l’arrêt des traitements (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie) en l’absence de rechute. Seul bémol, la convention concerne des emprunts de 320 000 € maximum et implique d’avoir moins de 70 ans à la fin du remboursement du prêt.
Lorsqu’il n’est pas possible de souscrire un prêt immobilier classique, d’autres solutions existent.
Des alternatives pour emprunter après 60 ans
Avec des taux immobiliers actuellement attractifs, il serait dommage de manquer une belle opportunité. Ainsi, si contracter un crédit classique s’avère, en raison de son âge, d’un problème de santé ou d’une assurance emprunteur au tarif prohibitif, trop complexe, d’autres solutions permettent d’acquérir un bien.
Lorsque l’on dispose déjà d’un bien immobilier, le crédit hypothécaire permet d’obtenir un prêt grâce à sa mise en hypothèque. Ce dernier est alors placé en garantie contre un capital permettant d’investir et de financer de nouveaux projets, et notamment l’acquisition d’un nouveau bien immobilier. Ce dispositif permet de bénéficier d’un taux d’endettement élevé. Avant de souscrire un tel prêt, il est nécessaire de faire expertiser son bien afin d’en déterminer la valeur. Comme tout crédit classique, il est possible d’en moduler le taux, les mensualités ou de le rembourser par anticipation. D’une durée plus longue, de 20 à 25 ans en moyenne, ce type de prêt doit être remboursé avant l’âge de 90 ans. En cas de non remboursement, la banque est autorisée à saisir et revendre votre bien.
Si vous souhaitez préserver votre patrimoine et que vous avez souscrit une assurance vie, vous pouvez utiliser ce contrat comme garantie pour obtenir l’assurance de votre prêt immobilier. Évitant d’avoir à piocher dans son contrat pour financer son crédit, le nantissement de l’assurance vie permet le remboursement du prêteur en cas de défaut de paiement du souscripteur. Considérée comme une mise en gage, cette solution est idéale pour les seniors ou les personnes malades car elle évite les frais d’hypothèque et permet de continuer à faire fructifier son épargne car elle demeure investie. Régi par le code civil, le nantissement demande l’établissement d’un contrat entre le créancier, l’emprunteur et l’assureur. En cas défaut de paiement, le contrat d’assurance pourra être racheté à hauteur de la créance.
Retrouvez plus d’informations sur le portail Bonjoursenior.fr : https://www.bonjoursenior.fr/actualites/emprunter-apres-65-ans
- Note : Cet article s’applique pour les gens de l’Europe.
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