
Marché immobilier au Québec : retour sur 2013 et perspectives pour la nouvelle année
L’année 2013 étant maintenant bel et bien chose du passé, il est temps de prendre un peu de recul et d’effectuer une rétrospective des faits saillants du marché de l’immobilier durant les 12 derniers mois. 2013 aura certes été une année assez étonnante, contredisant sans cesse les prédictions des experts en plus de suivre une tangente assez complexe et non constante.
Les consommateurs n’auront pour ainsi dire pas eu froid aux yeux au courant des 12 derniers mois. La forte volonté à devenir propriétaire s’est traduite par une augmentation des ventes de propriétés ainsi qu’une hausse du prix moyen.
Les marchés de Toronto et de Vancouver sont les principaux responsables de cette hausse des ventes, enregistrant une croissance non négligeable.
Qu’en est-il pour le Québec?
Le Québec fut malheureusement l’exception à la règle en 2013, n’atteignant pas de résultats comparables au reste du Canada. Un recul prononcé de la demande en matière d’habitation aura marqué l’année, ayant évidemment des répercussions négatives sur les ventes dans la capitale nationale.
Le nombre de propriétés à vendre a continué de croître mais non proportionnellement à la demande, ce qui a créé un surplus de stock assez important. Les exigences d’octroi de prêts se sont elles-aussi resserrées au cours de l’année, décourageant plusieurs acheteurs potentiels. En ajoutant à ce facteur un léger ralentissement économique dans la province, il n’est pas difficile de comprendre ce qui a causé cette stagnation du marché immobilier.
On notera également que le nombre important de condos neufs toujours non vendus dans la ville et les régions avoisinantes a eu un effet considérable sur les prix des copropriétés, ceux-ci étant donc à la baisse. Les acheteurs potentiels s’en réjouiront certainement, au contraire des promoteurs immobiliers et constructeurs. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant de voir les prix continuer de chuter au cours de l’année 2014, l’offre étant nettement plus élevée que la demande.
La situation contraire a cependant été observée pour les propriétés de type unifamiliales, où le prix moyen a augmenté d’environ 3% selon les données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). Les transactions liées aux maisons unifamiliales représentent à elles seules pas moins de 70% de toutes les transactions immobilières de la région de Québec.
À quoi s’attendre pour 2014?
Le secteur de l’immobilier étant extrêmement difficile à prévoir, les opinions divergent beaucoup à ce sujet. La majorité des experts prévoient cependant une reprise économique dans la province, ce qui sera synonyme d’une confiance accrue de la part des investisseurs. On pourrait ainsi voir un accroissement prononcé de la demande et des ventes de propriétés de tous genres. Chose certaines, les acheteurs potentiels devront garder un œil attentif sur le secteur!
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